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les quatre fils aymon

ainsi entouré des chrétiens de Richier et de tous les Sarrasins qu’il convertit, peut aisément accomplir son vœu. Tout cela a pu être connu des Italiens, comme l’a été le Maugis.

La guerre se termine par la conquête définitive d’Angorie et le massacre des infidèles. Fo 157-160. Renaud ouvre le coffre et découvre les reliques ; un ange l’y autorise et lui dit de revenir en France où sa femme et ses enfants ont besoin de lui. Avant de montrer les reliques au peuple, il annonce qu’il va rentrer en France. Berfuné est envoyé en message en France.

Au feuillet 161 verso, l’auteur, qui en a fini avec le pèlerinage de Renaud, annonce qu’il aborde un autre sujet.

Seignors, or escoutez pour Dieu et pour son non,
Chi commenche matere qui est de grant renon,
Mais ains qu’il puist venir en Franche le roion,
Aront li deux enffans Regnaut de maulx fuizon.

Au Fo 182 (belle miniature), Renaud boit à une fontaine « Assez près de Bruieres c’on dit en Larrinois » et s’endort. Quand il raconte à ses frères et à Maugis ce qu’il a fait en Palestine, ils n’ajoutent point foi à son récit et ne le reconnaissent pas. Au Fo 186, il se fait enfin reconnaître de son frère, du roi et de ses fils[1].

  1. J’arrête ici ce long résumé qui donne la partie principale, et, à mes yeux, la plus intéressante du roman. Le déplacement, déjà mentionné, de plusieurs feuillets, gêne dans la lecture de la suite. Le feuillet 84 (à cet endroit j’ai dû passer au feuillet 204) nous transporte en Orient, avec les enfants de Renaud et Maugis. Yvon se moque de celui-ci qui répond en riant :

    · · · · · · · Cousins, ne me noiez
    Quant es tentes Marsille estiez orains loiez
    Et de ches Sarrasins batus et ledengiez.

    À la colonne B et au verso la jeune fille les reçoit et Aymon et elle se promettent amour suivant l’engagement que Renaud avait pris envers elle. Quand les chevaliers sont reposés (Olivier en est), on repart vers la cité. Marsille et les rois sarrasins s’éveillent de leur enchantement. Le feuillet 85 continue exactement. Le dernier vers du verso B est :

    Paien, che dist Yvon, men cop avez senty.

    Pour la suite, il faut passer au feuillet 214.