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les quatre fils aymon

que des indications sommaires, puisées dans des catalogues ou empruntées à des auteurs qui ont traité des Fils Aymon.

VIII. Metz. Petit in-folio sur parchemin du XIIIe siècle ; 82 feuillets à deux colonnes ; réglé à 40 lignes. Le manuscrit est incomplet, comprend environ 13,000 vers et s’arrête à la page 331, v. 16, de l’édition Michelant. C’est-à-dire à l’endroit où Maugis, après avoir porté à Montauban Charlemagne endormi, se retire dans un ermitage : « Il entre en la maison ki ot petit corsage. » Ce manuscrit est décrit par Mone dans l’Anzeiger, 1837, p. 328. M. Leo Jordan a noté[1] qu’en remarquant que les manuscrits de Peter-House et de Montpellier donnaient pour raison du ressentiment de Charlemagne l’absence de Beuves d’Aigremont lors de la guerre de Saxe où mourut Baudoin, j’aurais dû mentionner que le ms. de Metz donne également :

J’ai conquis Guiteclin, icel Sesne felon,
Er Saisone le grant que nos ore tenom.
La perdi Bauduin que nos tant amion……
Li dux Bues d’Aigremont n’i fu pas, ce set on.

Ce renseignement est, paraît-il, dans l’article de Mone que je regrette de n’avoir pas à ma disposition.

IX. Metz. Fragment de 516 vers, portant sur le pèlerinage de Renaud et sur le combat de ses fils et des fils de Fouques de Morillon.

Trois manuscrits d’Oxford :

X. Douce, 121.

XI. Laud, 634.

XII. Hatton, 42 ; Bodl. 59. Ce manuscrit comprend deux parties. La première (f. 1-70) est de caractère romanesque. La seconde (71-173) répond à Michelant, p. 227, vers 5 ; p. 403, v. 6, c’est-à-dire va du discours où Renaud explique longuement les motifs qui le décident à secourir le roi Yon, jusqu’à l’endroit où Bayard, après être monté sur la rive, s’enfuit dans la forêt. Le dernier vers est : « Ci feni la chanson qui en avant ne dure ».

  1. L. 1. p. 170, note 2.