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l’École de Toulouse, se range parmi ces derniers, se basant sur les démonstrations auxquelles on peut arriver à l’aide de la Palingénésie (génération nouvelle.)

En effet, d’après les travaux palingénésiques, on aurait remarqué qu’à la suite des grands bouleversements qui ont détruit les espèces végétales et animales existantes, il s’est formé des espèces nouvelles différentes de celles qui existaient d’abord.

Il faut donc admettre que la force créatrice n’avait pas cessé d’agir à ces différents âges du monde. Il ne serait donc pas impossible que la terre se couvrît encore d’êtres animés en rapport avec le milieu dans lequel ils doivent subsister, si des cataclysmes nouveaux anéantissaient les animaux et les végétaux que nous voyons de nos jours. Du reste, les faits que l’on voit tous les jours se produire militent en faveur de cette hypothèse. On sait généralement que des animalcules et des cryptogames se forment aux dépens d’une matière organique quelconque, et sous l’influence de l’eau, de l’air ou d’un gaz, et des impondérables du monde inorganique.

Mais il est souvent difficile sinon impossible, de démontrer dans les liquides où ces êtres apparaissent les germes d’où les antagonistes de la Genèse spontanée s’obstinent à les faire provenir. Il est vrai que les vibrions ne se forment pas dans les macérations tenues dans un vase clos, ou ne recevant que de l’air ayant été purifié par la chaleur ou l’acide sulfurique ; mais de ce que les animalcules ne paraîtront pas dans les liquides recevant cet air ainsi dé-