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coup de ces êtres singuliers dans leurs migrations, les semer en quelque sorte dans les organismes propres à les héberger, les voir pénétrer à travers les tissus de leurs hôtes, et constater les métamorphoses qu’ils subissent ; enfin, on a pu se procurer leur progéniture et s’en servir pour renouveler avec succès les expériences d’ensemencement dont je viens de parler.

CHAPITRE II.

Simile non semper parit sui simile.

Les Helminthes présentent, je peux le dire, tous les modes connus de génération, depuis le plus simple, jusqu’au plus compliqué. Ainsi : les Cysticerques sont Gemmipares ; chez tous les autres il y a fécondation, et les sexes sont réunis ou isolés. Dans le premier cas, tantôt les individus sont Hermaphrodites, et se suffisent à eux-mêmes, comme les Cestoïdes ; tantôt ils sont Androgynes, et doivent s’accoupler avec un animal semblable à eux : tels sont les Trématodes.

Les Entozoaires à sexes isolés, présentent aussi deux degrés ; ainsi les Acanthocéphales ne paraissent pas avoir besoin d’accouplements, les œufs étant fécondés par le mâle hors du corps de la mère, et les Nématoïdes y sont, au contraire, assujettis.