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les Trématodes ; d’après Émile Blanchard, il serait remplacé chez les Cestoïdes par deux conduits ou canaux particuliers, s’anastomosant dans chacun des anneaux et que Van Beneden, et d’autres Helminthologistes fort distingués, considèrent comme des canaux sécréteurs.

Le sang des Helminthes est incolore et se trouve renfermé dans les espaces interorganiques ; c’est ce qui constitue la circulation lacunaire. D’après Émile Blanchard, indépendamment de cette circulation, il existerait encore des vaisseaux longitudinaux, réunis par des branches transversales, destinés au transport du sang et dont la disposition varie chez les divers ordres d’Helminthes.

Vu la faible quantité d’oxygène nécessaire pour modifier le sang de ces animaux, ils n’ont pas d’organes particuliers affectés à la respiration. Cette fonction s’accomplit à travers les pores de leur tégument qui est doué d’un grand pouvoir absorbant.

Parvenu à une certaine période de leur existence, les Helminthes possèdent généralement des organes de reproduction, seulement les sexes peuvent comme chez les Nématoïdes, être séparés, ou réunis comme chez les Trématodes et les Cestoïdes. Le nombre de testicules et de spicules, varie infiniment, suivant les ordres et les genres que l’on étudie. Il en est de même de la vulve, des oviductes et des ovaires chez la femelle ; mais, quel que soit l’Helminthe que l’on considère et à quel ordre qu’il