Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’habitant de nos campagnes, croirait pouvoir l’assimiler au paysan de la vieille France, son ancêtre, se méprendrait étrangement.

Plus éclairé et surtout plus religieux, il est loin de partager son état précaire.

En comparaison de celui-ci, c’est un véritable petit prince parfaitement indépendant sur ses soixante ou quatre vingts arpents de terre, entourés d’une clôture de cèdre, et qui lui fournissent tout ce qui lui est nécessaire pour vivre dans une honnête aisance.



Voulez-vous maintenant jeter un coup d’œil sous ce toit dont l’aspect extérieur est si riant ?

Je vais essayer de vous en peindre le tableau, tel que je l’ai vu maintes fois.

D’abord, en entrant dans le tambour