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Autour de moi, un roseau de sang ; — l’abîme sous mes pieds ; — sur ma tête les rugissements de la tempête ; — le deuil et les funérailles dans mon âme ; — partout, au dedans comme au dehors, le vertige, les ténèbres, le désespoir, la mort… !
Seule !… seule !… une lueur, un rayon !… la douce voix de ma mère ; les soupirs de son cœur à travers lequel j’entrevois encore le ciel… Quoi ! le ciel !… si près de l’enfer ! L’ange à côté des démons !
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D’une voix vibrante et calme… calme comme son âme qui n’appartient plus à la terre :
— Harold ! mon enfant, pourquoi pleurer ?… Arrête tes sanglots ?
Il faut nous quitter ; Dieu m’appelle