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— Ô ma mère ! ce fut votre dernière caresse à votre pauvre enfant !
Ah ! qu’ils ont été amers, depuis ce moment, les jours de votre infortuné fils !…
Malheur à l’enfant orphelin des caresses de sa mère !
Il ne vit plus !
Son cœur est toujours de l’autre côté de la tombe avec sa mère !…
Ah ! si vous l’eussiez connue !… Un ange sous une forme mortelle ! Le ciel était au fond de son regard, tabernacle de son âme, et son âme était plus belle que son regard.
Tous les trésors de la tendresse chrétienne ! une sérénité séraphique ! un courage, un dévouement, une abnégation incomparables !…
Et je l’embrassais pour la dernière fois !… Et je ne devais plus jamais la serrer dans mes bras !