que l’été laisse tomber de sa couronne en fuyant devant le vent frileux qui déjà commence à souffler sur le soleil.
Déjà les rosées du matin, si tièdes en juillet, se cristallisent en givre sur les toits, et sur les pointes des herbes qui jaunissent.
C’est la saison d’octobre, la mélancolique saison des feuilles mortes !
Accoudée là-bas sur la montagne, elle jette un dernier sourire plein d’enivrante langueur au moissonneur qui se hâte de cueillir sa gerbe dans les prés,
Au ciel, quelques nuages gris dans l’azur plus terne ; — dans l’air calme, les divins silences de la nature qui s’endort ; — sur le dôme des bois, les nuances les plus riches et les plus variées : — rouges et sanglantes sur le feuillage des érables, — jaune paille sur les trembles, les bouleaux, les noisetiers, — d’un vert dur et foncé sur les épinettes, — plus tendre sur