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Déposant enfin son précieux fardeau, il creusa une fosse dans le sable du rivage et y coucha le cadavre.

Après l’avoir recouvert, il ébrancha un jeune sapin qui croissait à la tête de la tombe ; et, fixant sur le tronc une branche transversale, il en fit une croix.

Puis, scalpant les deux cadavres iroquois gisant sur la plage, il planta, avec le couteau du Tshinépik’, leurs chevelures au centre de la croix.

Étrange et terrible trophée, mais digne de ce héros des bois.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.