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naient sur le cadavre, avec des contorsions et des cris d’enfer.

Les râlements d’agonie de la malheureuse victime, mêlés à ces hurlements, parvenaient aux oreilles de la jeune fille qu’un tremblement convulsif faisait à chaque fois tressaillir d’horreur.



Enfin ces cris et ces hurlements cessèrent.

La victime était immolée.

Repoussant alors du pied le cadavre inerte, le Potowatomis, suivi de ses compagnons, se dirigea de nouveau vers la maison.



— Ah ! tu n’as pas voulu nous dire où était ton ami le guerrier blanc, s’écria le Potowatomis en entrant.