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Enfin, un cri terrible retentit et il disparut dans le gouffre.

Transie d’angoisse et d’épouvante, je regardais la jeune captive.

Mais elle, essuyant une larme, m’indiqua, sans proférer une parole, le dernier feuillet du livre qui m’apparut tout dégouttant de sang.

Je jetai un cri d’horreur et m’éveillai en sursaut… Mon Dieu ! serait-ce une page de ma vie.