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Canada, sa patrie, perdit toutes les propriétés qu’il avait acquises au Détroit.



Au centre du fort, s’élevait, comme une charmante oasis au milieu du désert, une élégante maison entourée de jardins.

C’était la demeure du surintendant.

Aimant le luxe, il avait prodigué tous ses soins pour l’embellir.

Le jardin, exhaussé au-dessus du sol, était entouré d’une terrasse de gazon.

Au centre, la maison élégamment peinte, à demi-cachée derrière un rideau de branches d’érables, de poiriers, d’acacias, qui balançaient leur feuillage chatoyant jusqu’au-dessus du toit, ressemblait à une escarboucle enchâssée dans une guirlande d’émeraudes.

Une nuée d’oiseaux, tantôt cachés sous la feuillée, tantôt voltigeant dans