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Depuis lors les États-Unis sont devenus les heureux possesseurs de toute cette charmante contrée que le Père Charlevoix appelait, à juste titre, le « jardin du pays. »



« Le Détroit, dit l’historien du Canada, a conservé, malgré toutes ces vicissitudes, le caractère de son origine et la langue française y est toujours en usage. Comme toutes les cités fondées par le grand peuple d’où sortent ses habitants et qui a jalonné l’Amérique des monuments de son génie, le Détroit est destiné à devenir un lieu considérable à cause de sa situation entre le lac Huron et le lac Érié. »[1]

  1. Histoire du Canada par M. F. X. Garneau, vol. 2, page 23.