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J. B. LIVERNOIS.

gazettes par les rues ; la nuit, fatigué mais non découragé, il se couchait dans quelque masure déserte ou dans quelque maison en construction, dormant sur le plancher nu, un madrier sous la tête.

Deux jours avant de laisser San Francisco, il reçut l’offre d’une place de commis-voyageur pour la Chine ; mais il ne songeait plus qu’à revenir au plus tôt en Canada.

Le trajet de San Francisco à Panama dura quinze jours ; pendant tout ce temps, il eut à subir un travail de dix-sept heures par jour, fatigue bien au-dessus des forces d’une constitution faible et ruinée par la maladie.

Il était cependant encore loin d’être au bout de ses traverses ; de Panama, il lui fallait