plupart, semblent bien appartenir à la bourgeoisie :
« Jeanne Pelletier, Jeanne de Vienete, Sersive la Bérangère, Marion de La Porte, Jeanne la Mercière, Perrette la Verrière, Jeannette du Déluge, Martine la Thomasse, Jacquette la Denise, Jeanne la Morelle, Jeanne de Castillon, Jacqueline de Transvire, Jeanne la Féronne, Marie de Lingon, Jeanne de Ballières, Denisète de Nerel, Jeanne de Asmorade, Edelète la Juiote, Marguerite la Choquette, Jeanne la Bourgeoise, et Maheut la Bernarde. »
Sans aucun doute leur enseignement n’était pas des plus compliqués. Il se bornait à peu près à la lecture, à l’écriture, aux premiers éléments du calcul, auxquels s’ajoutaient généralement l’art du chant et même la musique instrumentale. N’était-ce point cependant répondre alors suffisamment aux besoins des enfants du peuple ? Aussi les avantages de cet enseignement, si simple qu’il fut, ne tardèrent pas à être appréciés. Les écoles de filles se multiplièrent de tous côtés. En 1665, on n’en comptait pas moins de cent soixante-six, tant à Paris que dans la banlieue.