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Malvina Souville). Elle se fit d’abord connaître par une collaboration fréquente à divers journaux ou revues, surtout au Constitutionnel, à la Revue de France et au Journal Officiel. Elle publia également des recueils poétiques fort estimés. Ses poésies, Rêves et Réalités (1856), furent couronnées par l’Académie française. Signalons encore du même auteur : Tablettes d’une femme pendant la Commune, — Impressions d’une femme, — Le long de la vie, — les Militantes, etc.

Nous ne ferons que nommer Mme Alix Bressant, veuve du prince russe Kotschoubey et mariée en secondes noces à M. d’Artigues, préfet de l’Ariège, en 1878. Parmi ses essais littéraires, son roman de Gabrielle Pinson fut très vanté. Elle écrivit encore Une Paria et fit paraître, en 1874, le Manuscrit de Mlle Camille.

C’est surtout grâce à Géruzez, ainsi qu’à MM. Caro et Havet que les Contes et les Poésies de Mme Ackermann furent mis en lumière. Louise-Victorine Choquet était née à Paris en 1813, d’une famille de Picardie. De bonne heure elle avait manifesté son goût pour la poésie. Dans un voyage qu’elle fit en Allemagne, elle épousa M. Paul Ackermann, jeune théologien qui, par ses études mêmes, fut détaché de la foi chrétienne. Mme Ackermann a écrit une autobiographie dont il a circulé des fragments.

Mme Marie de Flavigny, comtesse d’Agoult, est