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xixe siècle

collaboration avec son fils, M. Maurice Sand, puis le Lis du Japon, Cadio, la Petite Fadette, etc.

En 1858, George Sand avait fait sa rentrée dans la Revue des Deux-Mondes, avec le récit d’Elle et Lui, œuvre remarquable, autour de laquelle on souleva un scandale peu justifié, et qui n’était qu’un dernier hommage au souvenir toujours cher d’Alfred de Musset.

Les productions de George Sand sont innombrables. Contentons-nous de citer encore : le Château des Désertes, — les Dames vertes, — l’Homme de Neige, — Jean de la Roche, etc., etc.

Après avoir fait un séjour momentané à Palaiseau (Seine-et-Oise), George Sand se retira définitivement dans son château de Nohant, où s’écoulèrent les dernières années de sa vie. C’est là que la mort vint la trouver, le 7 juin 1876. Elle fut inhumée dans un caveau de famille. Ses obsèques eurent lieu, à l’église du village, au milieu d’un petit groupe d’amis et du concours empressé des paysans dont elle s’était fait aimer.

Quelques jours après sa mort, la Chambre autorisait une souscription nationale pour lui élever