journal hebdomadaire : la Cause du peuple. Mais ce moment d’effervescence passé, elle revint au roman et aborda même le théâtre.
Sa première pièce, Cosima, ou la haine dans l’amour, ne réussit pas à la Comédie-Française. Une pièce de circonstance, le Roi attend, n’eut guère plus de succès ; mais, en 1849, le drame de François-le-Champi, joué à l’Odéon, triompha de toutes les préventions du public. Bientôt après, le drame de Claudie emporta les suffrages de la critique la plus hostile. On a eu depuis : le Mariage de Victorine, — les Vacances de Pandolphe, — le Démon du foyer, — Molière, — le Pressoir, — Mauprat, et bien d’autres. Mais on ne peut omettre le Marquis de Villemer, dont le succès, pendant toute l’année 1864, fut un des plus grands de l’auteur.
Le drame fantastique, le Drac, au Vaudeville, en collaboration avec M. Paul Meurice, fut moins bien accueilli vers la fin de la même année. G. Sand a encore fait jouer, avec le même collaborateur, un drame tiré de son roman : les Beaux Messieurs de Bois-Doré. Citons encore le Don Juan de village, comédie faite en