tiennent plusieurs livres chargés de beaucoup d’épisodes et d’incidents qui en reculent nécessairement la conclusion. »
La robe, l’épée, le clergé s’unissent pour exalter le mérite de Cyrus et de Clélie. C’est ainsi, par exemple, que Mascaron, évêque de Tulle, prédicateur fort couru, écrit à Mlle de Scudéry, le 12 octobre 1672 : « Quoique vous n’ayez pas eu le public en vue de tout ce que vous avez fait, je sais très bon gré au public de vous avoir toujours en vue, et de s’informer soigneusement de l’emploi d’un loisir dont il me semble que vous devez quelque compte à toute la terre. L’occupation de mon automne est la lecture de Cyrus, de Clélie et d’Ibrahim. Ces ouvrages ont toujours pour moi le charme de la nouveauté ; et j’y trouve tant de choses propres pour réformer le monde, que je ne fais point de difficulté de vous avouer que, dans les sermons que je prépare pour la Cour, vous serez très souvent à côté de saint Augustin et de saint Bernard.
Après une telle déclaration, on ne s’étonnera plus de voir le même prélat, choisi pour pro-