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Les hommes sont comme les araignées : ils passent leur vie à tisser la toile qui les supportera ou les lâchera au moment [imprévu] des événements.




On est plus porté à se faire une distraction des événements, qu’un enseignement. De là le désir des violences et du retentissement.




Ne nous mettons pas la mort dans l’âme, et puisqu’on nous dit d’espérer, espérons !

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Je suis comme un arbre qui peut toujours repartir de sa sève. Je ne veux laisser aucun espoir.

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L’amour sincère pour les autres hommes nous donne une force invincible qui triomphe de tout.

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Mets-moi en face du ciel, comme devant la mer.