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LA GOUTTE DE ROSÉE.


Marie Dufeuillis, se promenant un matin avec son père, admirait les gouttes de rosée qui perlaient sur les fleurs.

Elle les comparait à toutes les parures qu’elle avait pu voir. M. Dufeuillis souriait en assurant que la pierre fine qui aurait l’éclat d’une goutte de rosée décomposant la lumière serait sans prix.

Il fallut rentrer pour prendre une leçon.

Après le déjeuner, l’enfant alla de nouveau dans le jardin avant de se remettre au travail ; mais la rosée n’y était plus !

« Ah ! mon Dieu ! quel malheur, papa ! tous ces beaux diamants liquides ont disparu et sont per-