nédictines du Calvaire (1630), des Catherinettes (1636), des Religieuses Hospitalières (1642), etc.[1].
L’établissement des Jésuites à Rennes fut décidé par lettres patentes de 1604. Les bourgeois l’avaient sollicité ; le Roi les autorisait à abandonner à la compagnie leur collège de Saint-Thomas ; il les invitait à l’agrandir en achetant les maisons et les jardins adjacents[2]. Dès 1604 un premier contrat fut passé entre la Communauté et le Père provincial assisté du futur « recteur » du collège[3]. Le contrat resta sans effet parce que les bourgeois de Rennes s’obstinèrent quelque temps à protester contre la suppression d’une partie des privilèges du « papegault », sans laquelle ne pouvait pas être constituée la dotation du collège[4]. On arrêta enfin un contrat définitif le 27 octobre 1608. Voici les principales obligations que par lui s’imposèrent les Jésuites et la Communauté : « Les dits Pères de la dite société entretiendront au dit collège six classes de rhétorique, humanités et grammaire, et fourniront en outre deux maîtres et régents en philosophie, l’un des quels commencera tous les ans le cours et l’autre le finira, tellement qu’en deux ans tout le cours de philosophie se puisse parachever. Les dits Pères entretiendront le nombre de personnes capables et nécessaires pour le gouvernement, bon règlement et perpétuel exercice et entretien du dit collège.
Les dits nobles bourgeois et habitants ont procuré et moyenné les résignations des prieurés de Notre-Dame de Livré et de Saint-Martin de Noyal-sur-Vilaine, diocèse de Rennes, en faveur du dit collège, sous la direction des dits Pères. Pareillement ils ont fait obtenir, pour aider à la dotation du dit collège, la résignation du prieuré de Notre-Dame-de-Bregain, évêché de Dol. Par même moyen les dits nobles