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rette, lorsque Marcachu paraît au fond ; Chapailloux retire vivement sa main, et s’éloigne avec inquiétude. Musique à l’orchestre. Marcachu apporte une chaise neuve et une pile de vaisselle ; il s’avance silencieusement, dépose sa chaise par terre, pose sa vaisselle sur la table, puis il s’en va au fond prendre la marmite qu’il a déposée sur le seuil et revient la mettre aux pieds de Pierrette. À ce moment on entend, dans la coulisse la ritournelle d’une bourrée.)

MARCACHU.
––––––Voilà la fête qui commenche,
––––––––Allons tous à la danche !
CHAPAILLOUX, tout à fait rassuré.
––––––Ah ! cette fois, voichi ma main.
(Il donne avec confiance sa main à Pierrette.
À part.)
––Il n’est pas si méchant… qu’il était che matin !
MARCACHU.
––Pardonnez-moi, et donnons-nous la main,
––Je s’rai votre témoin et j’ garde l’espéranche,
––Si l’ciel vous donne un moutard l’an prochain,
––Qu’à Marcachu comm’ dans la Dame blanche
––Vous permettrez d’en être le parrain ! (bis.)
PIERRETTE ET CHAPAILLOUX.
––À Marcachu, comm’ dans la Dame blanche,
––Nous permettrons d’en être le parrain.
Reprise de la Ronde.
–––––––Ah ! comm’ nous nous amujâmes
–––––––L’autr’ jour che le pèr Cochignats !
–––––––Nous n’étions ni homm’s ni femmes
–––––––Nous étions tous Auvergnats !




FIN.

Philadelphie — Imprimerie de King et Baird,
Rue Sansom.