molir ici !… Je connais rien de plus malpropre que deux Auvergnats qui se fichent une trempée chez une cabaretière. (Elle va à la cheminée.)
Au fait, elle a raison ; c’est pas bon genre… nous remettrons cha !…
La choupe est prête… faut la manger. (Elle met les assiettes.)
Ch’est cha !… commenchons par manger la choupe… nous se redirons deux mots au dessert !…
Allons, à table !…
À table !… (Ils s’attablent. Pierrette apporte la marmite et s’assied entre Marcachu et Chapailloux.)
Mangez cha ; ch’est nourrissant !…
Oh ! la jolie choupe ! la cuiller che tient debout dans l’achiette !…
C’est comme du machetic !…
Cha vous fera un velours sur l’estomach !
Qu’est-ce qu’elle chent donc la choupe ?… Elle chent le rance !… on dirait comme un petit goût de cuir brûlé…
Je chais ce que ch’est ; ch’est le beurre.
Ch’est bien bon.
C’est très-délicat.