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Des tarifs de faveur pour le transport des effets de ménage, soit par 100 lbs, soit par wagon entier (poids minimum, 24,000 lbs), sont aussi accordés, sur présentation d’un certificat.

Pour avoir le certificat donnant droit à ces tarifs réduits on devra s’adresser à l’abbé IVANHOË CARON, Ministère de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, Hôtel du Gouvernement, Québec, ou au bureau de Colonisation et d’immigration, No. 82, rue Saint Antoine, Montréal.


CONDITIONS D’UN WAGON DE FRET POUR LES COLONS



Pour un char de fret au tarif ci-dessus on alloue 10 têtes de bétail ou chevaux, moutons, cochons ; la lingerie et les articles de ménage ayant déjà servi ; les bois de construction et bardeaux, le tout n’excédant pas 2,500 pieds ou l’équivalent ; au lieu de bois de bardeaux une maison portative ; quelques plantes, quelques animaux domestiques et un petit nombre de volailles.

Lorsqu’il s’agit de moins d’un char, ne seront admis que les articles de ménage ayant déjà servi ; les wagons, voitures, instruments ou outillage de ferme. Chaque article devra être bien étiqueté.

Les marchandises, telles que provisions, épiceries, ferronneries, etc., si elles constituent une trop forte proportion, et aussi les instruments aratoires, les voitures, etc., s’ils sont neufs ne pourront être considérés comme effets de colon et on appliquera le tarif ordinaire.

Si l’on admet plus d’animaux qu’il en est alloué, on paiera pour le surplus le prix porté au tarif et le coût d’un char de cette nature ne devra pas excéder le prix régulier d’un char de bestiaux.


AVIS IMPORTANT



Les colons sont priés d’inscrire leur nom et l’endroit où ils vont s’établir sur chacune des caisses contenant leurs effets de ménage et sur chaque gros morceau de bagage, et de s’assurer auprès du chef de la gare d’où s’effectue le départ que le tout est enregistré correctement pour l’endroit où ils vont s’établir.


QUELQUES APPRÉCIATIONS DE L’ABITIBI



Connaissez-vous l’Abitibi ? — Non. — Eh bien ! il faudrait y aller. Sans ce voyage, vous ne comprendrez jamais tout ce qu’il y a de richesse et d’avenir dans ce pays. Nous en arrivons et nous en sommes demeurés sous le charme. Quand bien même nous vous dirions tout ce