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Canton de LaReine



C’est le dernier canton de la province de Québec. Le Transcontinental le traverse dans les rangs VIII, IX et X.

Le coin nord-ouest est coupé par la rivière Okikodasik ; le coin nord-est par la rivière Calamité. Le lac Abitibi coupe le front des rangs I, II et III. La plus grande partie des lots de ce canton est maintenant vendue ; ceux qui restent à prendre sont dans la partie est des rangs II et III.

De la gare du Transcontinental, il y a des communications faciles par eau sur la rivière Okikodasik, pour la partie sud du canton et tous les endroits du lac Abitibi.

DUPUY. — Ce village, situé sur les lots 44 et 45 du rang VIII, a progressé rapidement. On y trouve deux moulins à scie, une maison de pension, un magasin général. La population y est de 386 âmes. Il y a maintenant un curé à Dupuy, le Rév. Père A. Beauchamp, o.m.i.

LAREINE. — Ce village est situé sur les bords de la rivière Okikodasik, à quelques arpents de la frontière interprovinciale. Il a déjà une fort belle apparence.

On y commencera bientôt la construction d’un presbytère-chapelle. Le curé de LaReine est l’abbé A. Chevalier. Un notaire qui remplit en même temps les fonctions de gérant de l’agence de la banque d’Hochelaga et de sous-agent des Terres s’est établi dernièrement à LaReine.

Il y a à LaReine deux bonnes maisons de pension, trois magasins généraux. La population du canton à l’ouest de la ligne centrale et du village, la partie habitée du canton Desmeloizes comprise, est de 1027 âmes.


Canton de Desmeloizes



Ce canton est situé au nord du canton LaReine ; il est traversé dans toute son étendue du nord au sud par la rivière Okikodasik, dont le cours suit à certains endroits le tracé de la ligne interprovinciale. Le Transcontinental le coupe sur les quatre premiers lots du rang I.

Les cinq premiers rangs de ce canton sont maintenant ouverts à la colonisation ; le terrain dans cette partie à l’est de la ligne centrale est bas et humide, excepté une lisière d’environ deux milles de largeur, qui est drainée par la rivière Calamité. Dans la partie à l’ouest de la ligne centrale, il est légèrement ondulé et traversé par des ruisseaux qui forment un système d’égout naturel pour les parties basses et humides du canton. Une chaîne de rochers établit la hauteur des terres entre la rivière Calamité. (Rapport de M. J. F. Fafard, 1914).

Les lots des rangs VI, VII, VIII, IX et X ne sont pas en vente pour le moment ; la classification sommaire qui en a été faite ne permet pas encore de juger s’ils sont propres à la culture.