lons-nous. Un instant après le rideau
de mon lit s’entrouvre et je me sens
baiser sur la bouche avec tant d’ardeur
que j’en tressaillis intérieurement ; on
enlève la couverture avec précaution ;
des lèvres brûlantes s’appliquent
sur mon sein, en pressent le bouton,
et de légers coups de langue me causent
un délicieux chatouillement, on
essaie de lever ma chemise ; mais je
m’étais enveloppée au point qu’il fut
impossible d’en venir à bout sans crainte
de m’éveiller. On me retourne avec
précaution et bientôt je sentis ma chemise
remonter doucement jusqu’à la
hauteur de mon sein ; mon corps est
aussitôt couvert de baisers, deux mains
tremblantes écartent mes cuisses de
manière que l’entrée du temple de
l’amour est entièrement libre : d’ardens
baisers y sont prodigués. Avec la
Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/92
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 82 )