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Dans le courant de la nuit une chaleur excessive et dévorante que je ressentis, me réveilla et je me rappelai que j’étais couchée avec sa mère ; mais je me trouvai dans un désordre extraordinaire ; ma chemise était relevée d’un côté jusqu’à la hauteur de l’épaule ; madame Durancy avait une main placée sur mon sein et l’autre se trouvait assez en avant entre mes deux cuisses ; cela me gênait, de plus une de mes fesses se trouvait singulièrement pressée par quelque chose de dur et qui avançait, je me retournai afin de connaître l’objet de ma surprise ; il était sous ma chemise ; j’essayai de la relever, mais il était tellement enveloppé que je craignais de la réveiller par mes efforts, cet obstacle ne pouvait se surmonter ; je tâtonnai à plusieurs reprises, et il me parut que cela était