Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 67 )


tions m’avait mise en feu. J’éprouvai un trouble inconnu ; je dirigeai mes pas vers mon lit et m’y renverse lentement et avec délices ; je relève ma chemise le plus haut possible, je porte en tremblant mon doigt dans le lieu où un doux frottement m’avait causé tant de plaisir : la nature enfin fut mon premier maître, je ne pourrais te peindre que difficilement, mon cher Saint-Far, les charmes que je goûtais. Figures-toi, pour en avoir une petite idée, une jeune fille de seize ans, jolie à croquer, neuve encore, dans la situation où je me trouvais alors, voir ses belles cuisses s’agiter en tout sens, tantôt découvrir en entier la plus belle des roses à cueillir ; tantôt, en se retroussant, laisser entrevoir deux fesses blanches comme deux lys, jolies et fermes, comme l’ivoire ; deux