pendant ce temps ; à la vérité, j’avais
mes journées remplies, et il me restait
peu de momens pour la promenade,
au surplus, je pouvais passer
mon ennui dans un jardin superbe
(qui m’était permis deux heures par
jour) ; mais comme c’était l’hiver,
je n’en profitai guère. Pendant ces premiers
mois, j’étais occupée avec mes
maîtresses de lecture, d’écriture, de
danse, de forté-piano, et ce qu’elles
me laissaient de libre, je le passais à
lire dans des comédies, des romans. Je
mangeais ordinairement seule, quelquefois
cependant je dînais avec madame
Durancy, qui me traitait assez
froidement, et j’avais peine à concilier
tout ce qu’elle faisait pour moi, avec son
air de réserve et l’inutilité dont je lui
étais, car j’avais d’abord présumé
qu’elle m’avait prise pour sa femme
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