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teur ; un faux pas m’avait renversée, ils me saisissaient enfin lorsque vous êtes accourus, et que vous êtes venus me sauver l’honneur et la vie. Emus par ce récit, nous te demandâmes la permission de te reconduire à ta maison, tu nous en prias même, et arrivée chez toi ; sans rien nous dire, sinon que tu te nommais Caroline, sans nous accorder la permission de te venir saluer le lendemain, tu nous donnas à chacun un baiser et tu disparus… Ce baiser… Mais pourquoi ces rires étouffés pendant mon récit ? — Ah ! ah ! je te dirai tout cela dans mon histoire, et tu riras comme moi. Allons, continue : — Ce baiser donc… Eh bien ! ce baiser me rendit le plus amoureux de tous les hommes, et je dis à mon ami que je t’aurais, dût-il m’en coûter la vie, où je brûlerais la cervelle à mon