per, tu vas nous donner une légère
collation. — Oui, madame, je sors et
reviens à l’instant. — Ah ! St.-Far,
rentre. — Comment, déjà r’habillée ;
quelle galanterie ! quels charmes tu
me présentes… Oh ! vrai, sans ta sévère
défense, je serais encore bien téméraire ;
je me vengerais… Quoi,
Minette apporte du malaga, des biscuits,
du sucre ; c’est divin !… Oh !
c’en est fait, Minette ; je m’installe
dans ce nouveau paradis terrestre. —
Ah ! ça, St.-Far, je t’ai promis le récit
de mes aventures ; mais avant, je
veux savoir ce que tu viens faire à
Paris, et par quel événement nous
avons pu nous rencontrer, toi que j’ai
cru dans l’autre monde. Caroline,
mon histoire ne sera pas longue, parce
que je ne dirai que ce qui peut avoir
quelque rapport entre nous.
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TOME I.
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