ligible. Je lui avais donné rendez-vous
pour la nuit suivante. Il me répondait
que, par la fausse porte dont il avait
la clef, il serait vers dix heures de la
nuit à mes pieds. Mondor ne fit rien
paraître, mais la nuit suivante il reste
chez moi jusqu’à dix heures. J’eus
beau me plaindre d’une migraine épouvantable,
désirer d’être seule, de reposer,
l’impitoyable Mondor m’éveillait
à sa grosse manière, il ne m’en paraissait
que plus détestable. Dix heures
sonnent, il me quitte. Enfin, je croyais
ma dupe retirée ; j’ouvre à Saint-Far
que j’entends monter. A peine est-il
déshabillé et prêt à se coucher près
de moi, que par la même porte, entre,
qui ? mon mari, qui, tenant un pistolet
à la main et un flambeau de l’autre,
ordonne à Saint-Far de sortir sur-le-champ,
et le met en cet état dans
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