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était cette insulte dont il me parlait. Je repassais dans ma mémoire toute mon histoire, et m’épuisais en conjectures, lorsque je vis Saint-Far arriver près de moi avec un homme que je ne connaissais pas, et qui, à ma vue parut timide et embarrassé. Il se remit cependant ; il s’extasia beaucoup sur mes charmes, me loua assez franchement, et continuant sa conversation avec Saint-Far, Monsieur, dit-il, demain votre argent sera prêt, si vous me permettez de vous le faire porter et de déjeûner avec cette charmante personne, qui sans doute est votre épouse. Non, Monsieur, reprit Saint-Far, mademoiselle est ma cousine. Que dites-vous ? Grand dieu ! serai-je assez heureux ! Je ne puis résister au feu qui me tourmente. Ecoutez, Monsieur ; j’ai des excuses à faire à made-