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Ali mourut quelque temps après, et me laissa maîtresse de toute sa fortune.

J’avouerai qu’il était temps qu’Ali mourut ; car les parties où ses sens cherchaient à puiser un nouvel aliment me répugnaient à la fin. — Voici le septième, Caroline. — Ah ! St.-Far, je t’en conjure ! épargnes-moi ! laissons à jouir pour demain. — Non, par les dieux, ton tableau m’a ranimé ; vois comme c’est brillant ! livre-lui encore cette victoire ! — Avant, prends le verre et le biscuit. — Non, après. — Je ne puis différer, et je suis encore tout foutre ; vois plutôt. — Ah ! je ne vois rien ; je ne fais que sentir ton allumelle brûlante. Cette fois elle me consume : grâce, grâce, je te la demande au nom d’Ali qui meurt. — Allons le voilà enterré — Je dis donc,