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présumait que non content de son coup de la veille, il espérait être plus heureux aujourd’hui, mais que son coup avait été manqué et puni.

De Varennes resta quelques jours avec moi, afin de me mettre à l’abri dans le cas où cette affaire ferait du bruit.

Pendant ce temps-là, il s’amusa à composer une petite pièce de vers que le méchant répandit partout, voyant que mon aventure n’était pas assez fameuse à son gré. (Voyez la fin.)

Aussitôt que je vis que le meilleur parti était de quitter le pays, je résolus de reprendre mes premières idées. Ton image, mon cher St.-Far, me poursuivait sans cesse ; comme tu m’avais dis que tu étais de Marseille, l’espoir que peut-être tu n’étais pas mort