sœ… r… le dernier mot est à peine
prononcé que le sacrifice est consommé ;
en pieuse prêtresse, je reste un
instant immobile comme si le dieu qui
venait de m’inspirer, avait par sa présence
versé dans mon sein la plus vive
émotion.
Le lendemain il revint ; nous fîmes affaire de mon bijou, qu’il voulut me laisser pour une nuit seulement, passée avec moi, mais je n’eus pas l’air de le comprendre, cette nouveauté le déconcerta. Pendant quelques jours que je séjournai encore à Metz, il ne manqua pas de venir régulièrement me faire sa cour ; mais jalouse de soutenir mes principes de vertu, je me courrouçai vivement, lui faisant un crime de sa conduite indiscrète à mon égard, et injurieuse pour ma sœur qui méritait plus d’attachement qu’il ne lui en té-