qu’à une partie de chasse cette dame
avait été blessée et était morte le lendemain,
et que lui, Brabant, en était
seul héritier. Grand dieu, m’écriai-je,
je suis dans la maison de Brabant !
que je suis heureuse ! Je ris, je saute,
j’embrasse tout ce qui m’environne ;
mais une lettre fatale dérangea bientôt
mes plaisirs et mes espérances de
bonheur. C’est Brabant qui écrivait.
«Adorable Caroline ! pardonnez-moi
la violence que je vous ai faite, mais
c’est la faute de votre imbécile postillon.
Mon intention, en approchant de
votre voiture, était de l’arrêter pour
vous parler : son refus et sa brutalité
sont seuls cause de son malheur ; car
lorsqu’il m’eût renversé et blessé d’un
coup de son fouet, je donnai ordre à
mon fidèle Charles d’aller lui brûler la
cervelle, de vous conduire avec pru-
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