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veiller le lendemain matin ; il aimait mieux prendre ce soin que de me laisser étourdir par des valets de cabarets, d’ordinaire brutaux et maladroits. Je me mets au lit, non sans faire quelques réflexions sur ce qui s’était passé ; j’étais fâchée d’être séparée de Beville. Mais ce vieillard, dont la mise annonçait beaucoup d’aisance, me parut propre à me dédommager de la perte que mon cœur faisait. Je me doutais qu’il avait pris la clef de mon appartement dans le dessein de s’en ménager l’entrée : effectivement, je l’entendis bientôt venir. Il m’appelle. Je feignis beaucoup de surprise et de courroux de la liberté qu’il prenait. Il me répondit au nom de son amour ; il finit néanmoins par m’offrir un présent considérable, si je voulais bien lui laisser partager mon lit. Après