Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/166

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 17 )


la plus vive. C’est ainsi que s’exécute et termine cette partie que De Varennes voulait faire avant notre entière séparation.

Restée seule dans ma chambre, on m’y apporte à souper ; et le lendemain, je reçus par les mains d’une personne inconnue une somme très-considérable de la part de M. De Varennes, avec ordre de quitter le logis dans le jour. J’aurais désiré instruire Brabant de la situation où je me trouvais, et l’engager à me suivre ; j’espérais qu’il ferait probablement quelques tentatives pour se réunir à moi ; mais je ne le vis point. L’amour que Durancy avait pour lui me donna à soupçonner qu’ils étaient partis ensemble. Cette malheureuse idée alluma mon dépit. Je fis approcher une voiture, j’y fis transporter tous mes effets, et

  TOME II.
2