côté il fait voltiger son doigt autour
du siége de la volupté ; mais ce qu’il
éprouve lui-même le transporte. Dans
l’excès de son ardeur, il colle sa bouche
sur l’entrée du temple de madame
Durancy qui à genoux avait chacune
de ses cuisses à côté de sa tête, et par
sa position offrait ses charmes secrets
à l’avidité de ses baisers ; une main
de celle-ci effleurait légèrement mes
cuisses, l’autre frappait le derrière
de De Varennes, tandis que leurs bouches
l’une contre l’autre se dardaient
réciproquement à coups de langue.
Entièrement livrée aux plaisirs que
me procurait De Varennes, mon esprit
ne cherche plus qu’à prodiguer à
Brabant des caresses qui augmentent
à mesure que les sources du plaisir
s’entr’ouvrent. Enfin, il arrive ce moment
désiré. De Varennes qui dans sa
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