douleur, qui dans un instant lui développe
cent fois mes charmes. — Cette
petite amie, dit-il, comme elle souffre !
Voyons que je la guérisse. — Ah !
que vous êtes cruel, lui dis-je avec
douceur, que vous m’avez fait de mal !
voyez dans quel état vous m’avez mise ;
je lui présente bonnement le derrière.
— La pauvre enfant, dit-il en y passant
légèrement la main ; c’est dommage.
Tout-à-coup, il me serre les
deux fesses et me les mord toutes
deux avec tant de force, que je faillis
perdre l’usage des sens : une chaleur
cuisante retient mes esprits, alors,
tout mon corps bondit de diverses manières ;
je l’appelle bourreau, tyran.
Dans cet état, de Varennes s’élance
sur moi. Trop occupée de mes douleurs,
il ne m’entre pas dans l’idée de
lui résister, et je ne m’apperçois de ses
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