tions à la lettre, et le samedi suivant il vint se placer dans un buisson près de la Mare aux Fées et attendit. Il vit arriver l’homme qui, après s’être changé en loup, était allé à Orville, puis les sorcières, les fées et le diable. On commença le repas. Bientôt le loup-garou sembla disparaître et le paysan fit tournoyer son sabre comme c’était convenu. Il ne tarda pas à frapper un corps dans l’air et le loup-garou tomba blessé sur le sol. Le Sabbat se termina aussitôt par la fuite des mégères et du diable, et le loup-garou, légèrement atteint, put revenir au village. Dès ce jour il fut délivré de la possession du démon, et les réunions du sabbat dans le Bois aux Fées cessèrent.
n homme d’Englebelmer[1] se rendait toutes les nuits au sabbat ; sa femme, qui n’en savait rien, s’était bientôt aperçue
- ↑ Englebelmer, village près d’Albert.