l'effet produit par la force mouvante, comme étant en raison composée du poids et de la hauteur à laquelle il a fallu l'élever ; de sorte que P H est ce qu'on entend alors naturellement par l'effet produit. Or, d'un autre côté, cette quantité P H est précisément ce que nous avons appelé moment d'activité, exercé par la force résistante P ; donc ce moment d'activité, ou q, est ce qu'on entend naturellement, dans ce cas, par l'effet produit.
Or, dans les autres cas, il est évident que q est toujours une quantité analogue à celle dont il vient d'être question; c'est pourquoi j'appellerai souvent dans la fuite cette quantité, q, effet produit : ainsi, par effet produit, j'entendrai le moment d'activité, exercé par les forces résistantes ; de sorte qu'en vertu de l'équation Q = q, on peut établir pour règle générale, que l'effet produit dans un temps donné par un système quelconque de forces mouvantes, est égal au moment d'activité consommé en même temps par toutes ces forces.
LI V. On voit par l'équation F V t = q, trouvée dans l'article précédent, qu'il est inutile de connaître la figure d'une Machine, pour savoir quel effet peut produire une puissance qui lui est appliquée, lorsqu'on connaît celui qu'elle pourrait produire sans Machine : supposons, par exemple, qu'un homme soit capable d'exercer un effort continuel de 25 tt, en se mouvant continuellement lui-même avec une vitesse de trois pieds par seconde; cela posé, lorsqu'on l'appliquera à une Machine, le moment d'activité F V t qu'exercera cet homme, sera (XXXII) 25 tt 3 pi t, c'est-à-dire qu'on aura F V t = 25 tt 3 Pi t, t exprimant le nombre des secondes ; donc, à cause de F V t = q, on aura 25 tt 3 pi t, quelle que puisse être