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nature ; rendons enfin aux Machines leur force d'inertie; il nous sera facile, après cela, d'en négliger la maire dans le résultat ; nous serons maîtres d'y avoir égard ou non ; et partant, la solution du problème sera aussi générale, en même temps quelle fera plus simple.


X. La science des Machines en général se réduit donc à La question suivante.

Connaissant le mouvement virtuel d'un système quelconque de corps, c'est à-dire celui que prendrait chacun de ces corps, s'il était libre de trouver le mouvement réel qui aura lieu l'instant suivant, à cause de faction réciproque des corps, en les considérant tels qu'ils existent dans la nature, c'est-à-dire comme doués de l'inertie commune à toutes les parties de la matière.


XI. Or, cette question renfermant évidemment toute la mécanique, il faut, pour procéder avec clarté, remonter jusqu'aux premières lois que la nature observe dans la communication des mouvements : on peut les réduire en général à deux, que voici.


Lois fondamentales de l'équilibre et du mouvement.


Première loi. La réaction est toujours égale et contraire a l'action.


Cette loi consiste en ce que tout corps qui change son état de repos ou de mouvement uniforme et rectiligne, ne le fait jamais que par l'influence ou action de quelqu'autre corps auquel il imprime en même temps une quantité de mouvement égale et directement opposée à celle qu'il en reçoit, c'est-à-dire que la vitesse qu'