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de mes traits.

Nous sommes cinq de la Longueville à passer cette visite. J’emportais un copieux déjeuner, que je dépose à proximité de la commandature.

Quand mon tour arrive, à peine ai-je franchi la porte que le Dr  m’arrête de la main ; il ne veut pas que je l’approche, il me regarde avec une expression de mépris et de dégout. « Vous voulez partir ? — Oui. » Il m’inscrit et me congédie.

Lorsque je rentre à la Longueville, la première personne que je rencontre c’est François, qui attend sur la route. Je fus peiné en voyant l’expression de regret qu’il ne put dissimuler. Nous avions été admis à partir tous les cinq.

Le 26 Mai 1917 nous nous rendons à l’école Jeanne d’Arc à Bavai. Le 29 au matin, ⁁nous passons la visite et les all. nous acheminent à la gare. Nous passons la visite et nous montons dans le train. Nous sommes huit par compartiment dans des wagons de 3ème classe. Nous sommes sous la garde d’un all. par wagon. Nous avons