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rivée inopinée d’un confrère. Je suis convaincu que l’abbé Hoyez ne s’aperçut pas de ce surcroît. La bonne Émilienne et un douanier retraité qui depuis le début de la guerre logeait au presbytère installèrent, en vitesse, un second lit dans l’une de 2 chambres qui nous étaient destinées. Mr  Sueur, tout simplement s’excusa de nous faire coucher, Joséphine et moi dans la même chambre.

Le lendemain matin, Mr  Senocq irait nous voir. De concert avec Mr  le Curé, nous envisageons ce que nous pouvons faire du ravitaillement que j’ai amené. Tous deux sont surpris que j’aie pu amener une telle quantité de farine, de riz, etc. Je vais aller trouver le maire, Mr  Boer, je lui demanderai de mettre à ma disposition un local à la mairie. Cette demande fut est agréée. J’apprends, qu’actuellement, il y a des évacués enfermés à l’École Jeanne d’Arc. Peut-être qu’il y as’y trouve-t-il des habitants de Croi.