Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/9

Cette page a été validée par deux contributeurs.

disposer d’un appartement occupé par la troupe. Mais dès que des allemands quitteront le local qu’ils occupent dans une maison, dîtes le moi et j’irai vous l’attribuer, coller une pancarte sur la porte et vous le conserverez toujours.

Deux jours plus tard les télégraphistes installés à la maison partent ; notre salon, notre grande salle, notre petite salle sur le jardin deviennent libres.

D’un commun accord, avec Rose et les enfants, nous décidons d’y installer l’épicerie.

Quelques instants après, le commandant venait placer les trois pancartes, sur les portes du salon, de la grande salle et de la petite salle. Nous ne nous doutions pas alors que ces pièces nous seraient bientot d’une utilité indispensable.

Réunis chez Godart, nous décidons de proposer à Mr Pagniez d’entrer