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Bientot nous voyons que ces bonbonnes sont de plus en plus abondantes et qu’elles précèdent des combats plus violents sur le front.

Ce cognac est donc destiné à renforcer la valeur combative des allemands.

Il nous suffit de dire aux soldats : « Les officiers sont contents de vous, ils vous font venir beaucoup de cognac. » Ils répondent : « Oh, Mr  pas bon cognac. Bientot grand combat. Malheur, malheur la guerre. »


Jusqu’à présent, nos chevaux étaient en pâture, mais l’herbe ne pousse plus, n’est plus nourrissante : il faut les rentrer.

Notre grange est pleine de foin, un tas regorge d’avoine ; et depuis le dépot de l’avoine, nous n’avons jamais vu le feldwebel venir inspecter la grange. N’y a-t-il pas des cadenas de sureté ?

À l’endroit du manège, le trou